Explication de texte Hume
Dans cet extrait de texte de Hume, l’auteur s’interroge afin de savoir si l’égalité parfaite sans conséquences peut être établi. Egalité vient du latin « aequalis » qui signifie « du même niveau ». Le mot « parfait » veut dire qu’une chose est ce qu'elle est de façon absolue, sans la moindre restriction. L’égalité parfaite est l’égalité entre tous les hommes. La thèse qu’Hume défend est l’impossibilité de cette égalité sans conséquences pour la société humaine. La thèse adverse est donc que l’égalité parfaite peut exister au sein de la société humaine sans pour autant être dangereuse. Hume critique cette thèse en considérant le cas où elle existerait. Pour valider sa thèse, il repousse toute argumentation contraire de la thèse adverse en examinant tous les cas de figures. Le texte se divise en trois parties : De la ligne 1 à 5, nous avons l’énonciation de la thèse de l’auteur. De la ligne 5 à 10, nous avons deux exemples qui nous indiquent les conséquences néfastes qu’aurait l’égalité parfaite, si elle était appliquée. De la ligne 10 à 15, Hume s’interroge sur le pouvoir autoritaire au sein d’une société exerçant l’égalité parfaite.
Pour énoncer sa thèse, Hume insiste sur le fait que même « les historiens et le bon sens » peuvent nous montrer que l’égalité parfaite est impossible. Depuis le début de notre ère, il n’y a eu aucune trace de régime ayant connu une égalité parfaite. Les historiens peuvent nous le prouver. Le bon sens est la faculté à juger, à distinguer le vrai du faux : c’est donc la réflexion. « Séduisant » est ce qui plait, ce qui suscite de l’adhésion. C’est un idéal, l’égalité parfaite attire. Les mots « en réalité », « au fond », donc après réflexion, nous indique que cela est impossible. Les hommes sont naturellement inégaux, l’égalité parfaite est donc contre nature. Nous avons ici une opposition entre l’idéal et la réalité. Hume suppose que cette égalité soit praticable. Il emploie le mot « pernicieuse », qui