Explication du texte "aurore", livre iii de friedrich nietzsche
Le sujet de cet extrait porte sur la glorification du travail faite par la société. Nietzsche pense que celle-ci a été mise en place pour plus de sécurité et considère le travail comme étant un moyen de répression.
Dans une première partie, nous étudierons ce qui se cache réellement sous la « glorification du travail » selon Nietzsche et les raisons de cette interprétation.
Dans une seconde partie, nous verrons comment le travail peut « soumettre » le travailleur, et la conséquence de cette « soumission ».
Nietzsche va nous donner sa propre interprétation de la glorification du travail dès le début du texte. En effet, dans la première phrase, il compare les discours sur la bénédiction du travail et la glorification du travail avec les louanges adressés aux actes impersonnels et utile à tous. Il nous dit que tous présentent la même arrière pensée, c'est à dire la peur de tout ce qui est individuel ( tous ceux qui participent aux discours de la bénédiction du travail, aux louanges etc...ont peur de tout ce qui est individuel, c'est à dire le développement de la raison, celui des désirs et celui du goût de l'indépendance).
Dans cette première phrase, Nietzsche utilise un vocabulaire religieux avec des termes tels que la glorification, la bénédiction, les louanges etc.. Il emploie ce vocabulaire avec ironie car le vocabulaire religieux connote positivement le travail, alors que, paradoxalement, religieusement pour les chrétiens, le travail est une sanction de Dieu pour Adam et Eve: l'auteur utilise donc ici l'exagération. De plus, Nietzsche met entre guillemets les termes « bénédiction du travail » pour les isoler. De cette façon on comprend donc que l'auteur ne partage pas cette pensée. Il met également entre guillemets le terme « travail » qui peut avoir plusieurs sens et qui présente dans cet extrait un sens bien précis.
Mais quel est alors le