Ce texte de Cicéron, philosophe de l’antiquité, traite de la justice et plus précisément des lois que nous considérons justes et pour quelles raisons. Ainsi, comment distinguer la véritable justice ? Comment l’humanité peut-elle tendre vers celle-ci ? Qu’est-ce qu’une loi juste ? Pour quelles raisons peut-on considérer quelque chose comme étant juste alors qu’elle est paradoxalement injuste ? Pour Cicéron, la justice est régie et fondée par une seule loi, la loi unique qui est donc universelle. …afficher plus de contenu…

C’est possible, oui, mais les exemples à suivre nous font comprendre qu’il faut se conformer à une définition particulière de la justice, le sens moral. Donc Cicéron, met en opposition les lois des peuples qui relateraient de l’autodétermination et donc d’un possible bien commun contre « les lois portées par des tyrans », « (en admettant qu’il en soit) », relève une certaine illégitimité ainsi qu’une certaine illégalité se transformant paradoxalement en lois légales. Car comme nous le savon, elles sont censées proposer un idéal guidant l’homme par sa conscience. De plus un tyran s’impose par la force et a un pouvoir suprême oppressif. Alors dans cet exemple, ce qui est injuste devient légal, la loi perd de son sens tout comme l’institution et l’organisation …afficher plus de contenu…

Dans cette deuxième partie, Cicéron propose la réponse au problème posé. Ainsi, la justice doit être fondée sur la raison « la juste raison », celle-ci est la faculté de distinguer le bien du mal, celle de formuler des jugements, d’organiser et de relier nos pensées entre-elles. Nous pouvons penser que l’adjectif « juste » évoque le fait d’une certaine possibilité de réelle justice liée à une légitimité.Sa thèse débute par une négation restrictive, servant à rejeter les thèses contraires. Ainsi, il évoque fermement le fait que les lois justes sont telles qu’il l’affirme. Cette négation montre par la conjonction « que » l’unicité de la véritable justice. La véritable loi juste est fondée sur la raison. Nous pouvons apercevoir que le terme « droit unique » ainsi que le