Exposé - lorenzaccio scene i acte i
Cette pièce est extraite de : un spectacle dans un fauteuil. Alfred de Musset aura eut une relation complexe avec George Sand, et c’est d’elle qu’est venue l’idée initiale de cette pièce. Il faut tout d’abord préciser que cette pièce n’est pas vouée à la représentation. Dans la préface, Anne Ubersfeld écrit : « Après l’échec de La nuit vénitienne en septembre 1830, Musset avait apparemment renoncé à la scène, mais non à l’écriture théâtrale ».
Nous allons étudier la première scène de l’œuvre, soit la scène d’exposition. Nous allons nous interroger sur la particularité de cette scène. Nous verrons en premier lieu, que cette scène d’introduction se joue des conventions théâtrales habituelles. Puis nous étudierons les relations spéciales qu'on les personnages entre eux. Enfin, nous étudierons la tirade de Lorenzo.
Problématique : En quoi cette scène d’introduction est-elle particulière ?
Plan :
I) Une scène d’introduction qui se joue des conventions théâtrales
II) Les relations spéciales entre les personnages
III) Tirade de Lorenzaccio
I) Une scène d’introduction qui se joue des conventions théâtrales
a) Le cadre spatio-temporel.
>l’espace.
Le premier mot de la pièce, en dehors de la liste des personnages et de l’annonce des actes et des scènes est dans la didascalie « un jardin ». Ce jardin est d’abord vide. Les personnages y entrent après, dans une forme de violation : ce n’est pas le jardin de leur propriété, ils y viennent de nuit, pour enlever une jeune fille. Le jardin est la métaphore de l’espace personnel (une sorte de jardin secret : « Un univers profond de l'être où s'épanouissent les sentiments, les passions et les rêves intimes tenus cachés » déf. Du dico. ), qui représente ici l’acte de l’appropriation de la jeune fille. Le duc se donne le droit de rentrer dans le jardin comme il s’approprie Gabrielle (même s’il a payé pour ça).
>le temps.
La suite de la didascalie nous indique un « clair de lune ». Outre que