EXPOSE DE BIOETHIQUE
L’homme après sa désobéissance dans le jardin d’Eden où il vivait paisiblement a commencé à faire l’expérience de la douleur et la souffrance. La plus grande conséquence de cette désobéissance fut la mort. Désormais face à la mort, l’homme va faire l’expérience de sa finitude car la mort la lui traduira en marquant la fin de son existence terrestre. Cette fin se vivra de plusieurs manières : accidents, assassinats, mort subite, guerre et enfin par la maladie où il faut affronter la souffrance. Cette dernière forme du mourir humain qu’on appelle encore la vie en phase terminale va poser de nombreux problèmes notamment avec l’évolution des techniques scientifiques et biomédicales. La question de la mort va encore refaire surface. Ainsi la question qui va se poser est celle de savoir comment faut-il accompagner celui qui se trouve au soir de sa vie ou au seuil de la mort ? Que faire devant un malade qui passe les derniers moments de sa vie ? De ces interrogations vont surgir de nombreuses questions qui dépendent des obédiences politiques, économiques et philosophiques réponses. Ces réponses proposées devant la question de l’affrontement de la mort seront : l’euthanasie c’est-à-dire provoquer la mort pour abréger les souffrances d’une part et l’acharnement thérapeutique qui consiste à prolonger la vie du patient par des techniques lourdes de réanimation. Ces deux pratiques vont constituer des atteintes à la vie en phase terminales. Est-on tenu à tout prix de provoquer la mort du patient sous prétexte de l’épargner des atroces souffrances qu’il vie ? Est-on tenu à tout prix de prolonger la vie du malade ? La qualité de la vie a-t-elle plus de valeur que la vie elle-même ? Grâce à de telles interrogations qui forment le socle de notre réflexion nous nous proposons de mener celle-ci en trois parties. La première sera consacrée aux exigences du mourir humain avec la place de la mort dans le cycle de l’existence. Dans la seconde, nous