Exposé des femmes à l'antiquité
La vie d’une femme sous la monarchiela jeune filleA Rome, le nouveau-né est aussitôt baigné et déposé aux pieds de son père qui peut le reconnaître ou non comme étant son enfant. S’il est reconnu, l’enfant est pris dans les bras de son père qui l’élève au dessus de sa tête. On emmaillote alors le bébé dans des langes blancs et on décore la maison de fleurs. Le petit est l’objet de toutes sortes de gestes et d’attention ayant pour but de conjurer le mauvais sort. Mais si l’enfant n’est pas reconnu, il est exposé. Toutefois, l’arrivé d’une fille est accueillie avec moins de faveur que celle d’un garçon.
La fille porte seulement le nom de sa famille (sauf s’il y a deux filles dans la maison), comme si on voulait estomper le peu de personnalité qu’elle pourrait avoir. Elle est toujours décrite dans la maison. Si, exceptionnellement, elle sort de la domus, c’est toujours chaperonnée par une parente ou une nourrice. Elle y apprend la tâche dematrona. Elle est élevée par sa mère mais sous l’autorité du père ; puis son éducation est parfaite par sa belle mère. L’adolescente (appelée virgo ou uirgo) est entièrement soumise, soit à son père soit, un peu plus tard, à son beau père mais elle est protégée. Le viol d’une jeune fille est un crime abominable. La vierge est tellement respectée que, même coupable, elle ne peut être mise à mort.
La virgo est vêtue d’une toge bordée de rouge (similaire à la toge prétexte). Ses cheveux sont serrés dans un chignon à l’arrière de la tête. le mariageA Rome, on peut presque dire que chaque individu naît pour se marier. Le célibat est quasiment inconnu. Les hommes