Exposé usa/mexique
Tout au long de l'histoire de cette frontière, les mouvements migratoires sont bien souvent des mouvements de main d'oeuvre venant du sud pour suppléer aux besoins du système productif nord américain et dans l‘espoir d‘une vie meilleur .
-Les maquiladoras

Le début de l’essor industriel de la zone frontalière se situe au milieu des années 1960, lors de la mise en accord des deux pays pour permettre l’installation sur le territoire mexicain d’une série d’usines exportant leur production vers les Etats-Unis. C’est le début du système des maquiladoras. L'essor du secteur maquiladora va être constant de 1965 à 2001. De 50 entreprises en 1965, l’industrie maquiladora d’exportation est passée à 3200 en 1999.Les entreprises s’implantant sur le sol mexicain pouvaient compter sur une main d’œuvre peu qualifiée, bon marché et dont il a été facile de faire taire les revendications sociales.
Tout un système s’est alors mis en place de part et d’autre de la frontière : la création d’usines jumelles (twin-plants). Les branches couramment dominantes sont celles de l’assemblage de matériels électriques et électroniques, des chaussures et de l’habillement, de l'équipement mécanique et de transport. Les 3 états du nord Mexique concentrant le plus d’usines sont aujourd’hui encore ceux de Basse Californie, Chihuahua et de Tamaulipas.
Tout comme l'agriculture américaine qui dépend en partie de la main d'oeuvre illégale mexicaine . L'agriculture et un assez grand demandeur de cette main d'oeuvre bon marché venue du sud.Il faut savoir qu'aujourd'hui dans les États du sud des Etats-Unis, on estime à près de 80 % la part que représentent les travailleurs clandestins dans la main d'oeuvre du secteur agricole. Ces travailleurs travaillent bien souvent pour à peine 10 $/jour au Mexique, là où les salaires sont de l'ordre de 38 $/jours aux Etats-Unis. L'intérêt financier est donc évident.

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-Une frontière sous très haute surveillance...
Sur