MARC VAN GYSEGHEM.

LES TROIS MOUSQUETAIRES.
Roman de toges et d’épée.

A Madame le Président à la Cour d’appel Eliane Fumal. Pour célébrer son honnêteté.

A Monsieur le Juge au Tribunal de Dinant Luc Monin. Pour célébrer la même chose.

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Editeur responsable : Van Gyseghem,
10/153, quai Van Beneden, 4020-Liège.
LE GROS MALIN JUGE.

Figurez vous, Madame le Juge d’instruction, que le Tribunal correctionnel de Dinant a condamné, le 13 septembre 2005, un certain Dulieu – pas le nôtre, pas Philippe ; un autre qui se prénomme Edgar – à une peine de 8 ans d’emprisonnement « pour pédophilie ».
Vous me direz : 8 ans, c’est beaucoup, mais il faut que vous sachiez que ce monsieur était accusé d’avoir violé « nos » enfants de l’ASBL « La Maison de nos enfants ». Ce n’est pas rien. Cédric Visart de Bocarmé a beau dire que les violées ne souffrent pas, je n’en crois rien.

- A-t-il eu un procès équitable ?

- Ben… probablement pas !

- M. Van Gyseghem, vous affirmez toujours des bazars à l’emporte pièce. Sur quoi, nom de Dieu, vous fondez-vous pour déclarer une affaire pareille ?

- Ben… figurez vous que le président du Tribunal, après avoir prononcé la décision, a présenté le jugement à la signature des deux autres juges.

- C’est normal ; c’est toujours ainsi que l’on fait.

- Oui… mais l’un des juges, Monsieur Monin, a refusé de signer.

- C’est son droit. Personne – personne – ne peut être contraint à signer un document s’il n’en a pas envie. Nous ne sommes pas chez les Soviets, nom de Dieu.

- Je suis bien d’accord avec vous, Madame le Juge d’instruction.

- Je suppose que le président du Tribunal a déclaré : Dans ces conditions, je déclare le jugement « nul » et je vais en avertir le président du Tribunal de première instance François Francis.

- Ben…