Faut-il baisser les prélèvements obligatoire?
Introduction
Les prélèvements obligatoires représentaient 715,8 milliards d’euros en 2004. Ils sont estimés à 744,7 milliards d’euros pour 2005 et 775,1 milliards d’euros pour 2006.
Le taux de prélèvements obligatoires apparaît relativement élevé en France par rapport au autres pays étrangers.
Ce taux est l’origine définie par l’organisation des coopérations et développement économique (OCDE) comme recouvrant l’ensemble des versements effectifs opérés par tous les agents économiques aux secteurs des administrations publiques.
Or, on peut se demander si il faut réduire les prélèvements obligatoires ?
Dans un premier temps, nous analyserons les effets pervers d’un prélèvement élevé puis sa remise en cause par l’état, avant de nous interroger dans un second temps sur les difficultés économique et sociales que cela peut entraîner.
Une réduction des prélèvements obligatoire nécessaires…
A. Les effets pervers d’un niveau de prélèvements obligatoires trop important
Des prélèvements obligatoires trop élevés créent des déséquilibres.
Le coût du travail augmente, les entreprises nationales sont confrontées à la compétitivité de la concurrence internationale. Cette situation entraîne, deux conséquence : Pas d’embauche supplémentaire, délocalisation des entreprises dans d’autre pays où le coût est moindre. Selon Laffer « trop d’impôt, tue l’impôt », ainsi le pays s’expose alors aux risques d’une fuite des capitaux et des personnes compétentes à l’étranger, la compétitivité du pays est donc menacée.
En réduisant ces prélèvements obligatoires, les agents économiques peuvent bénéficier d’un revenue plus important et consommer ou investir selon leurs choix. De même si la TVA augmente, elle contribue à entretenir l’inflation du marché, freinant ainsi la consommation.
Selon Laffer, les prélèvements obligatoires aboutissent à une hésitation des embauches et délocalisation dans d’autre pays, mais aussi contribue