Incipit de Candide, chapitre 1
De « il y avait en Westphalie.. » à « ..de toute la Terre »

L’univers du conte * Installe le genre du conte grâce à la tournure de la phrase d’amorce « il y avait en Westphalie », c’est un début traditionnel, une formule typique du conte, comme « il était une fois » * Emploi de l’imparfait * Le narrateur est omniscient « je crois », il a une focalisation zéro, il est extérieur à l’action mais en même temps il s’impose : très fréquent dans les contes q * Tout est exceptionnel, il y a une accumulation de formules superlatives et comparatives « un des plus puissant », « les plus douces », « encore plus » etc.. Tout est sous le signe de la richesse et de la beauté, les termes sont élogieux. Le lecteur est entrainé dans un univers merveilleux où tout va pour le mieux. * Reprend les stéréotypes du conte : le lieu (château), un monde peu connu (la Westphalie est un lieu un peu reculé en Allemagne, où les gens voyageaient très peu à l’époque), les personnages traditionnels (un roi et une reine, ici le baron et la baronne, des servants etc..)
Le système de personnages Décrit les personnages par ordre logique : du plus important au moins important. Commence par Candide, personnage central (on le voit car personnage éponyme), puis Monsieur le Baron de Thunder-ten-tronck, puis Madame la Baronne, puis Cunégonde, son frère et pour finir Pangloss.
Voltaire fait une onomastique (c’est-à-dire un jeu entre le nom des personnages et leur caractère) :
* Candide : il a « un esprit simple », établit une relation entre sa physionomie et son caractère « sa physionomie annonçant son caractère ». Selon ses origines c’est un enfant naturel (les parents n’étaient pas mariés durant la conception). Candide est un personnage incrédule et naïf (c’est surement de là que vient son prénom) mais pas sot « il avait le jugement assez droit ».
*le Baron de Thunder-ten-tronck est montré comme puissant et méchant. Puissant : « un des plus