fiche de lecture SST
Cet article permet de comprendre le conflit qui existe entre deux acteurs, soit les spécialistes en réinsertion au travail et les juristes spécialisés en droit de l’indemnisation pour les lésions professionnelles. Ceux-ci ont une vision souvent contradictoire de la réadaptation et de la réinsertion au travail. Par la différence des points de vue des acteurs, il arrive que de nouveaux conflits naissent et nuisent à la réinsertion de la personne. Ce texte traite des outils juridiques qui facilitent le retour au travail, des obstacles juridiques possibles et des comportements des acteurs qui peuvent compromettre l’application des mesures choisies.
Les spécialistes en réinsertion pensent qu’il est important de ne pas attendre la guérison complète d’une personne ayant subi une blessure avant d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies de retour au travail. Plusieurs entreprises prennent en compte cette théorie pour l’élaboration de politiques. La littérature scientifique propose des stratégies d’activation évitant l’immobilisation et favorisant plutôt la réinsertion progressive ou précoce au travaille. Cette technique permet aux travailleurs de reprendre confiance dans ses aptitudes et ses capacités et de s’adapter à son environnement de manière à le garder actif. Ces études comportent des limites. Les études sont essentiellement basées sur l’intervention précoce de travailleurs ayant des problèmes de dos. Ainsi pour les juristes, il importe surtout d’éviter de généraliser. Le texte propose de s’écarter d’une vision juridique stricte et de considérer les biens faits de cette méthode. Il faut considérer la sécurité physique du travailleur, la confiance en soi, la dignité du travailleur et l’influence d’une attitude positive venant du gestionnaire.
Les juristes eux, s’assurent que la réinsertion au travail et les pratiques de gestion sont encadrées légalement. Deux mécanismes sont