Dans un premier temps, Henry Mintzberg va amener ses lecteurs sur le chemin des huit différentes pensées contemporaines liées à la fonction managériale. Les écoles; classique (1), du « Grand Homme » (2), de l’entrepreneur(3), de la théorie de la décision (4), du commandement efficace (5), du pouvoir du leader (6), du comportement du leader (7) et de l’activité du leader (8).
De ces fondements émerge une variété d’idées provenant d’approches et de méthodes de recherches très hétéroclites. Les principaux concepts à retenir sont : La mise en évidence de 5 fonctions de base représentées par la planification, l’organisation, la coordination, le commandement et le contrôle (1). La prise en compte des styles et des stratégies adoptés par les dirigeants (2). Le cadre établi comme décideur et l’importance de l’innovation dans sa stratégie (3). C’est un décideur non programmé qui programme le travail des autres, mais son travail qui semble déstructuré et aussi susceptible d’être programmé (4). Il n’y a pas un style de commandement qui est plus efficace par rapport aux autres. L’efficacité d’un commandement est du à un ensemble de facteurs en lien avec la situation (5). Les cadres doivent utiliser le pouvoir légitime ainsi que les pouvoirs de récompense et de coercition (6). La stabilité de type dynamique (7). Importance de la communication de face à face et du volume des transferts d’informations latéraux et horizontaux (8)
L’auteur nous montre que les idées développées indépendamment les unes des autres ne sont pas très explicites mais que les combiner permet de donner un début de représentation des rôles du cadre.

Dans les trois chapitres suivants, l’auteur nous livre sa réflexion sur le cadre. Pour H.Mintzberg, il est le responsable du succès de son organisation. Dans sa fonction, le cadre doit faire face à une grande quantité de travail. Ses activités sont caractérisées par la brièveté, la fragmentation et les interruptions de toutes natures, ce qui ne permet pas de