Finance exterieure
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La reprise attendue dans l'UE laisse augurer une reprise des investissements en provenance de ces pays vers le Maroc.
Impactées par les répercussions des problèmes géopolitiques dans certains pays de la région MENA, les recettes des investissements et prêts privés étrangers se sont repliées durant les deux premiers mois de l'année 2011.
Selon l'Office des changes, au titre des investissements et prêts privés étrangers, les recettes se sont établies à 3,19 MMDH à fin février 2011, en baisse de 14,7% par rapport à une année auparavant. Comparativement à la moyenne des deux premiers mois des années 2006 à 2010, qui se monte à 4,84 MMDH, ces recettes ont ainsi enregistré un important repli de 34,1%.
Enclenchée dès l'exercice passé, cette tendance atone semble persister. Rappelons qu'au terme des six premiers mois de l'année passée, certains investisseurs étrangers avaient sensiblement réduit leurs dépenses en IDE au Maroc. Ainsi en est-il des investisseurs émiratis qui ont contracté leurs investissements au Maroc de façon considérable (-74,4%), suivis des saoudiens (-47,8%). Les Espagnols et les Français ont contracté le volume des capitaux destinés au Maroc d'une année à l'autre de 28,8% et 35,7% respectivement. En revanche le Koweït a investi massivement au cours de cette période en passant de 115 MDH en 2009 à 3 MMDH en 2010. Cette hausse est essentiellement due à la prise de participation dans le capital de Wana de 2,2 MMDH.
Les activités de l'immobilier et du tourisme, qui absorbent une large part des capitaux en provenance de l'extérieur sous forme d'investissement direct, se sont inscrites en recul. Ces baisses se sont traduites également par un recul de leurs contributions dans le total du volume investi par les étrangers dans l'économie marocaine. Cette part est passée de presque 33% à 29% pour le secteur immobilier, et de 20,3% à 15,2% pour le secteur touristique. Pour leur part, les IDE dédiés