flexibilité du marché
Depuis 1970, les principaux pays développés connaissent des taux de chômage élevés. Le chômage connait diverses explications (démographie, rigidité du marché du travail, faiblesse de la demande effective).
Le chômage est la situation d’une population ou d’un individu involontairement privé d’emploi.
Pour favoriser l’embauche et baisser le taux de chômage les pays développés ont adopté des législations qui favorisent la flexibilité. Cette technique permet à un agent économique d’ajuster ses contraintes en fonction des évolutions et des prévisions de son carnet de commande.
La flexibilité est appliquée sur le marché du travail c’est-à-dire le lieu réel ou fictif où se rencontre l’offre et la demande de travail.
Ainsi la flexibilité permet-elle efficacement de diminuer le chômage ?
Pour les libéraux cette technique est sans doute la plus adaptée pour limiter la progression du chômage mais qui cache cependant des effets pervers sur l’emploi et la croissance.
Pour les libéraux tous ce qui permet de supprimer la rigidité dont souffre le marché du travail est favorable à l’emploi.
Selon l’analyse libérale, le chômage est dû à une offre excédentaire de l’emploi, qui résulte de la fixation d’un salaire minimal qui fait baisser la demande de travail.
La flexibilité va permettre à l’entreprise de s’adapter rapidement aux fluctuations de la demande sans que celle-ci soit perdante.
On distingue cinq formes de flexibilité du travail : la flexibilité quantitative externe qui permet d’adapter le nombre de travailleurs aux variations de la demande, par le recours au travail temporaire ; à l’intérim. La flexibilité quantitative interne qui permet la variation de la durée du travail, des horaires, annualisation du temps de travail. La flexibilité fonctionnelle : polyvalence des hommes dont les tâches varieront en fonction de la demande ; l’externalisation par recours à la sous-traitance et enfin la