Synthèse de Français

La destinée individuelle se construit entre histoire familiale et développement personnel.
Le travail des parents dans la transmise de valeurs, d’un mode de vie ou encore d’une manière de penser n’est pas négligeable et participe amplement à l’identité individuelle de l’enfant.
Néanmoins, on constate que cette transmission implique de plus en plus un poids trop lourd à supporter pour des enfants ou des adolescents qui ne se retrouvent pas dans ce que souhaitent leur inculquer leurs parents et qui préfèrent se « construire eux-mêmes » selon leurs propres codes et leur propre morale, de manière à fuir un passé familial difficile à s’approprier et s’affirmer au sein de la société en se dissociant du fameux « c’est le fils de son père ».
Nous verrons à travers un essai de Pierre Bourdieu, La misère du monde, publié en 1993, un roman de JMG Le Clézio et un dessin humoristique de Plantu en quoi l’hérédité sociale et la transmissions de valeurs tiennent un rôle principal dans le développement de l’enfant.

L’héritage familial, transmis le plus généralement par les parents, joue un rôle prépondérant dans ce que deviendra l’enfant.

En effet, les parents, par la somme de valeurs transmises, influencent grandement le jugement moral de leur enfant.
Ainsi, de manière plus ou moins consciente et voulue, les parents agissent sur leurs enfants en leur inculquant les « bonnes » et « mauvaises » choses de la vie et conditionnent ce qu’ils seront (JMG Le Clézio, L’africain, 2004).
Les parents apprennent à leurs enfants à se comporter d’une telle manière, à agir et à se tenir selon leurs souhaits. Ainsi, des parents voulant apprendre le respect à leurs enfants favoriseront l’échange et l’apprentissage des différences, qu’elles soient physiques et culturelles, qui existent entre les individus.
Les parents, en transmettant leurs valeurs propres, souhaitent « le bien de leurs enfants », ce qu’il y a de mieux pour eux, ce qui leur permettra de s’insérer