Francais
- Vocabulaire juridique, du droit : le belliqueux se justifie par la loi, l'hérédité, la famille… (L. 1 à 10)
- Vocabulaire militaire : la guerre, l'armée, les conquérants, les soldats sont les sujets de ce texte. (L.10 à 17)
- Champ lexical de l'intérêt, de l'argent : la guerre coûte de l'argent, et parfois en rapporte. (L. 18 à 23)
- Champ lexical de la violence, de la cruauté : le soldat et celui qui l'envoie sont des assassins. (L. 23 à 30)
Les figures de style
- "Cette province […] a beau protester" : métonymie et personnification : les habitants du pays sont assimilés à leur pays, (ligne 6)
- Anaphore de « que » : "qu'elle ne le connaît pas, qu'elle n'a nulle envie […], que, pour donner …" : sert à montrer la multiplicité des bonnes raisons de la province, face à une seule raison : la raison du plus fort…
- Ellipse de l'action à la ligne 13: On passe directement de l'entraînement du soldat au résultat de la guerre!
- "Cinq ou six sous" : cette litote, ligne 19, indique que certains peuvent tuer pour trois fois rien…
- "comme des moissonneurs" : c'est encore l'idée de profit, de récolte, qui est mise en évidence par cette comparaison avec les bandes de soldats, ligne 20.
- "ces multitudes s'acharnent" : l'hyperbole montre bien l'image de la bataille rangée et de la violence des combats
- L'énumération de nombres lignes 24 et 25, précédé de "tantôt" en anaphore montre bien toutes les combinaisons possibles et donc le peu de justification de la guerre : si l'on se bat sans raison, l'allié peut facilement devenir un ennemi et vice versa.
- L'ironie, présente dans tout le texte, est particulièrement sensible dans la conclusion, introduite par "Le merveilleux" est se terminant par "exterminer son prochain"… Evidemment, il s'agit là d'une antiphrase.
- Le paradoxe : quand l'auteur affirme que les puissances qui se battent ont un même point de vue, il les met en réalité d'accord sur "un seul point : celui