LES FEMMES ET L’AMOUR DANS LE PÈRE GORIOT

II. Les femmes victimes de la société

Bien que les femmes soient utiles à la société, elles en sont souvent les premières victimes. A/ La dot et l’héritage se retourne contre elles

Comme il l’a était dit précédemment le plus souvent les mariages de gens de haute société sont rarement des mariages d’amour, mais le plus souvent des mariages acceptés pour la dot donné par le père de la mariée. Ainsi, les femmes montent dans les rangs sociaux en échange de livrer toute leur fortune personnelle à leurs maris. Lorsque la relation homme/femme tourne mal la femme peut se retrouver sans argent, c’est ce qui est arrivé à Mme de Restaud, son amant la quitte après lui avoir soutiré beaucoup d’argent et s’être endetté, et son mari étant le « maître de sa fortune » risque de jamais lui pardonner sa trahison et de la laisser à court d’argent. Cette force qu’ont les maris sur leur femme et dénoncé par le Père Goriot lorsqu’il dit quelque temps avant de mourir que « Mes deux gendres ont tué mes filles. Oui, je n’ai plus eu de filles après qu’elles ont été mariées. Pères, dites aux chambres de faire une loi sur le mariage ! »
En plus de la force qu’on les maris sur leurs femmes il y a aussi celle qu’on les pères sur leurs filles, nous avons l’exemple de Victorine envers qui son père croyait avoir des raisons pour ne pas la reconnaître, refusait de la garder près de lui, ne lui accordait que six cents francs par an, et avait dénaturé sa fortune, afin de pouvoir la transmettre en entier à son fils, le frère de Victorine. Ici, Victorine est déshéritée sans raison et se retrouve avec peu d’argent tandis qu’avant elle faisait partit d’une riche famille.
Ainsi, les femmes peuvent être victimes de leurs pères ou bien de leurs maris lorsqu’elles se marient d’un mariage sans amour.

III. Les sentiments d’amour dans la société mondaine du 19ème

Bien que la majorité des mariages se fassent sans amour et qu’il y a un père qui