Rédaction d’une appréciation théâtrale :
« 2043 ».

Disons le tout de suite, j'ai assisté à un spectacle qui m'a assez surprise aussi bien positivement que négativement. Ce ne fut pas le plus beau ni le meilleur des spectacles que j'ai vu mais je suis restée suspendue pendant 2h00 d'horloge à cette histoire issue de l'adaptation du roman de Sam Mills.

Tout d'abord il me faut bien résumer la pièce. Stefan, seize ans, dont la mère est décédée, vit avec son père, libraire, dans une Angleterre qui a bien changé en 2043: des attentats terroristes ont conduit l'Etat à une politique sécuritaire effrayante. Sous prétexte de protéger les citoyens, le gouvernement les contrôle en permanence, les privant de toute leur liberté. Les livres sont les premières victimes de ce climat de terreur : tous les classiques de la littérature sont réécrits, ce qui risquerait de " corrompre les esprits ". On ne peut penser qu'à travers le gouvernement, dès que l'on sort de cette pensée on est punit ... La vie de Stefan va changer le jour où il sera témoin de l'exécution d'une personne. Celui-ci n'est pas comme son père qui a le goût de la liberté, lui veut être comme tout le monde, suivre le gouvernement, ce qui le mettra en conflit avec son père. La conscience du jeune garçon est tiraillée lorsque les opposants du pouvoir se manifestent et qu'il découvre que son père cache une supposée terroriste, Sadia Shakir, dans la cave... Garder le secret était devenu trop lourd pour lui et il le révéla à son professeur, qui le dénonça. Stefan sera envoyé en institution où il sera battu puis envoyé dans une famille idéale du gouvernement et son père en prison. Dans cette famille d'accueil le père travaille pour le gouvernement. Celui-ci, demande à Stefan de faire le cobaye, son esprit est troublé lorsqu'il se met à lire, pour la première fois, des livres interdits, dont il ne connaît que les versions " officielles". Stefan désobéit et emporte avec lui un livre interdit à l'école et se fera