George dandin
George Dandin est un riche paysan. En échange de sa fortune, cédée à monsieur et madame de Sotenville, il acquiert un titre de noblesse, (Monsieur de la Dandinière), un rang et une épouse, Angélique. Mais sa jeune femme n'a jamais voulu cette union. Elle se refuse à lui faire un enfant. Devant cette épouse rebelle qu'il ne parvient pas à attirer dans son lit, Dandin ne peut rien. Il ne peut empêcher Clitandre, gentilhomme libertin de la Cour, de courtiser ouvertement Angélique. George Dandin tente de réagir, mais les deux aristocrates n'ont que faire des basses accusations de coq de village et humilient cruellement l'infortuné bourgeois. Angélique peut compter sur l'appui de sa servante Claudine. Lubin est l'entremetteur de Clitandre et le soupirant de Claudine. Dandin ne peut compter que sur lui-même.
Les actes ![modifier]
Acte I[modifier]
George Dandin, paysan voulant s'élever au-dessus de sa condition, a épousé Angelique, fille des Sotenville, nobliaux de province ruinés. En rachetant leurs dettes, il gagne le droit de transformer son nom en « George de la Dandinière », mais sa belle-famille ne cesse de lui faire âprement sentir que la différence de condition n'en est pas pour autant abolie.
George Dandin regrette d'avoir épousé Angélique et de sans cesse subir le mépris de cette dernière et de ses parents. Surprenant Lubin sortant de chez lui, il l'interroge et apprend, sans dévoiler son identité, que sa femme entretient une correspondance avec Clitandre, et que Lubin courtise Claudine. Accablé, il se plaint auprès de ses beaux-parents, lesquels fustigent d'entrée son habituel manque de savoir-vivre et sa basse condition. Une fois informés, les Sotenville demandent des explications, l'un à Angélique, l'autre à Clitandre. Tous deux nient et George Dandin est contraint de présenter ses excuses tout en ne désespérant pas de « désabuser le père et la mère »
Acte II[modifier]
Toujours grâce à Lubin, George Dandin apprend que