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La mousse.
Plan : I) Une leçon de chose :
A) Le végétal et sa mise en mouvement. B) Les procédés de l’animation.
II) La poétique de la prose :
A) La musicalité. B) La rythmique.
Idée générale :
« La Mousse », issu du recueil Le parti pris des choses présente ici un élément anodin. Il est question dans ce poème en prose d’une composante végétale. Il dépeint alors son univers qu’il cherche à faire découvrir/ à partager avec son lecteur.
I) Une leçon de choses.
A) Le végétal et sa mise en mouvement.
* Le règne végétale intéresse le poète à cause de sa valeur paradoxale : il se définit à la fois par : * L’immobilité. * Le mouvement.
* Par l’immobilité : le constat de l’immobilité inaugure le poème par l’aspect de certains verbes : « s’assirent (L3), « s’arrêtèrent ».ils traduisent ce statisme préalable.
* Néanmoins le mouvement particulier de la végétation entre rapidement en scène.
* Le texte oppose alors la personnification « l’apparente crispation de la mousse » et les actions désordonnées et vives qu’il lui attribue rappelées par certains verbes : «s’affolent », «trépignent », «étouffe ». * Ponge part de l’étymologie du mot « végétation » : en latin, vegetatio qui signifie « mouvement ».
* C’est l’observateur attentif qui peut seul animer ce qui semble immobile a l’œil nu.
* C’est pourquoi le constat de la croissance se fait au passe compose dont la valeur de l’action a des conséquences dans le présent « les poils ont poussé »(L8).
* L’expansion du végétal est lente et imperceptible : on ne la perçoit que comme un résultat, non comme un processus observable.
* L’animation du végétal est aussi la résultante d’une action extérieure ; comme dans une leçon de choses, le poète se livre à l’expérience :
* La mousse subit d’abord l’effet de dessiccation rappelée par l’image « avec le temps, tout s’est encore assombrie ». *