Gpec
POURQUOI les relations entre la DSI (les informaticiens), et le reste de l’entreprise les métiers), posent-elles tant de questions ?
La DSI n’est-elle pas au même titre que la DRH, la direction financière, la direction juridique une fonction support transverse qui requiert simplement des compétences spécifiques en marge et au service du business de L’entreprise ?
Le contrôle de gestion de l’entreprise, la gestion des carrières ou le recrutement des bons profils sont-ils plus simples qu’un projet informatique ?
Le jargon des informaticiens est-il à ce point plus redouté que celui des juristes ou des financiers ?
Pourquoi a-t-on eu besoin de créer, en France, cette fonction tampon « MOA » entre les utilisateurs et les informaticiens ? Elle n’existe pratiquement nulle part ailleurs et il semblerait que les Japonais soient les seuls à nous l’envier…
Pourquoi ressent-on le besoin de bien identifier et de définir les responsabilités d’une MOA et d’une MOE ? L’informatique est porteuse de changements, elle induit du contrôle et impose des contraintes sur nos activités et nous y sommes tous individuellement - et peut-être culturellement - réfractaires.
Si personne ne conteste les améliorations colossales apportées par l’informatique, force est de constater que tous reçoivent l’annonce d’un nouveau projet ou d’une modification des outils avec plus d’angoisse que d’excitation.
Paradoxalement, la plupart d’entre nous se délectent des outils informatiques «domestiques». D’ailleurs les DSI ont parfois beaucoup de mal à expliquer pourquoi on ne peut pas avoir au bureau ce qu’on a la maison !
Méfiance, résistance au changement, incompréhension réciproque, peur ou refus d’entrer dans la technique de l’autre doivent pourtant être combattus. Ni les métiers ni la DSI ne peuvent se permettre de rester chacun dans son domaine de compétence, MOA d’un côté, MOE de l’autre.
L’informatique n’est plus, depuis longtemps, l’automatisation de tâches à