grosse défection
Au milieu de la dynastie Xixian, vers 1044, il est conseillé d'éviter ce type de mélange qui risque d'exploser. Le Wujing Zongyao (Principes généraux du Classique de la guerre) donne une méthode de fabrication de grenades à poudre noire, dont l'effet principal semble encore être le bruit. Il semble qu'aux alentours de 1130, des tubes de bambou remplis de poudre noire servirent de lance-flammes. Des flèches enfoncées dans un tel dispositif auraient constitué l'étape suivante vers les armes à feu.
Les techniques de fabrication de la poudre auraient été transmises au monde arabo-perse entre le viiie siècle et le ixe siècle, car des échanges de techniques d'alchimie existaient déjà entre le monde musulman et le monde chinois. Cependant son usage « connu » semble plutôt dater du xiiie siècle, avec des mentions écrites de composition à base de salpêtre, lors des guerres entre la dynastie Yuan et les pays musulmans d'Asie centrale. On a longtemps dit que la poudre noire était arrivée en Europe au milieu du xiiie siècle par l'intermédiaire de la civilisation islamique (et parfois, au mépris des attestations historiques, que Marco Polo l'avait rapportée de son voyage en Extrême-Orient[réf. nécessaire]) ; en fait, il semble que les Mongols aient joué un rôle déterminant.
Roger Bacon et Albert le Grand en mentionnent la recette, en s'inspirant de celle donnée par Marcus Gracchus dans son manuscrit Liber ignium ad comburandos hostes (1230), mais le but en reste incendiaire. Ibn Khaldoun mentionne un usage de la poudre pour l'artillerie en 1273 au siège de Sidjilmesa. Les premières armes à feu utilisables apparaissent environ cinquante ans plus tard.
En 1829, Samuel Colt fut le premier à faire détoner une charge de