Handicap et soins
La qualité de la relation soignant-soigné repose beaucoup sur la confiance mutuelle. Elle conditionne aussi les différents aspects de la maladie, de l'observance du traitement à la capacité de faire son deuil de l'état « de santé » en passant par l'aptitude à aménager sa vie avec ses proches, son travail, la société, en fonction de son trouble pathologique. Constitue un handicap, au sens de la loi du 11 février 2005, toute limitation d'activité ou restriction de participation de vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable, ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives, ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidante. Les soins de santé relèvent des sciences appliquées. Ils se centrent sur la santé de l'Homme. Ils impliquent non seulement la recherche, l'étude et la connaissance de la santé, mais également l'application de cette connaissance aux fins d'améliorer la santé, de guérir des maladies, et d'améliorer le fonctionnement du corps. Les soins de santé se fondent sur la médecine, la pharmacologie, la biologie, la chimie et la physique ainsi que les sciences sociales. Les soins de santé tiennent compte des thématiques d'éthique et de bioéthique, tels que la vie privée, l'avortement, l'euthanasie, le clonage ou encore les manipulations génétiques. . Les différents types de handicap et cas concret de prise en charge. La classification internationale des handicaps distingue : Causes Déficience Incapacité Désavantage. La déficience : se traduit par la perte de substance ou l’altération d’une structure (psychologique, physiologique, anatomique). L’incapacité : réduction totale ou partielle de la capacité d’accomplir une activité considérée comme normale pour un être humain. Le désavantage : il est une conséquence, il représente une limitation ou une interdiction