histoir
• Mais les réformes engagées par les dirigeants chinois, notamment, pour construire un « socialisme de marché » (l'agriculture est décollectivisée, les entreprises sont plus autonomes, des zones d'économie spéciales – ZES –, libérales, sont créées) permettent d'envisager une sortie du communisme, même si la sphère politique et sociale est toujours étroitement contrôlée par le parti.
• Seule la Corée du Nord, totalement fermée sur l'extérieur, conserve un totalitarisme communiste. Les dysfonctionnements internes de l'URSS
• La société soviétique des années 80 semble bloquée : le système économique ne répond plus aux besoins. L'URSS, ancien « grenier de l'Europe », doit importer les biens de consommation courants qu'elle se révèle incapable de produire et des produits alimentaires, des céréales notamment. La population s'insurge, par ailleurs, contre le manque de démocratie, l'immobilisme des dirigeants et la corruption.
• À partir de 1985, Mikhaïl Gorbatchev lance un programme de réformes. La perestroïka (la « reconstruction » ou la « restructuration ») accorde une certaine autonomie de gestion aux entreprises. La glasnost (la « transparence ») abolit la censure et donne aux dissidents, comme Andreï Sakharov, la possibilité de s'exprimer.
• Mais les difficultés s'aggravent, les pénuries persistent, le chômage et l'inflation font leur apparition, le cours du rouble s'effondre. L'URSS n'a plus les moyens de tenir son rang de grande puissance. La perestroïka