Histoire de la vieillesse
1. HISTOIRE DE LA VIEILLESSE
1) La vieillesse sous l’antiquité gréco-romaine
Le statut des vieillards change dès le 6ème Siècle avant Jésus Christ.
Dans le monde des cités-états de la Grèce Antique, le pouvoir des anciens s’affaiblit et le pouvoir des hommes âgé (gérontocratie) est remplacé par l’autorité d’un corps d’élus.
Les connaissances acquises individuellement supplantent les connaissances collectives transmises par les anciens.
Léopold ROSENMAYR parle d’individualisation de la sagesse ce qui entraine un affaiblissement du principe de séniorité.
On remarque que ce n’est plus l’âge mais l’éducation qui devient une valeur clé.
Il n’y a plus d’idolâtrie de la vieillesse mais au contraire on commence à noter les pertes de la vieillesse.
Le théâtre et la comédie soulignent le ridicule de la vieillesse.
On fait l’apogée de l’apprentissage et de l’éducation qui sont censé remplacer les pertes biologiques subie au cours de la vieillesse.
Les écrits des philosophes Stoïciens qui vont combattre les réactions dépressives vis-à-vis de l’inéluctabilité de la mort et de la dégradation physique avec le fameux « Carpe Diem » c’est-à-dire profiter du jour présent face à la peur de la mort.
Au fur et à mesure on attribue aux anciens des problèmes de jugements pour des problèmes politiques ou mythologiques.
Cela se manifeste par la comédie Grecque classique qui se moque des vieux, par l’art plastique grecque qui ne s’intéressent plus à la vieillesse mais qui exposent des corps de jeunes athlètes.
2) Étude de « Exclusion et vieillesse » de Jean Pierre Bois
I. Inutilité
C’est dans le courant du 16ème Siècle que la vieillesse fait son entrée dans le monde des pauvres. On remarque l’apparition de l’identification des vieillards comme une catégorie spécifique de misérable. L’occident votant sa mortalité diminuer et sa population augmenter.
1528 : Publication d’un décret qui définit les catégories de pauvre qui peuvent