Historique ciment au maroc
L'activité cimentière est une activité structurée et répartie sur l’ensemble du territoire national. La libéralisation du secteur ainsi que les investissements réalisés durant les années quatre-vingt-dix ont permis au Maroc de faire face aux besoins du marché qui atteignait, par le passé, le tiers de la consommation nationale. C’est également à cette époque que l’industrie cimentière marocaine a renforcé sa mise à niveau. Depuis, la profession mène une stratégie de développement durable, avec comme principaux objectifs : l’amélioration des performances, le renforcement de la compétitivité et l’optimisation de la consommation des ressources naturelles.
Avec la première usine construite à Casablanca au début du XXe siècle, l’industrie cimentière nationale est l’une des plus anciennes industries implantées au pays.
Celle-ci se caractérise par la modernité de ses centres de production, l’ouverture de son capital, une politique d'investissement soutenue et des capacités suffisantes pour répondre à la croissance du marché.
L’évolution de l’industrie cimentière marocaine se caractérise par six phases :
1913-1949 : Première cimenterie à Casablanca : La première usine cimentière a été créée en 1913 à Casablanca, capitale économique du Royaume avec une production de 20.000 tonnes. Elle est restée l’unique cimenterie jusqu’aux années cinquante. Fait marquants :
1915 : Début de la production du ciment : 20 000 tonnes/an environ avec un four droit.
1930 : Démarrage du premier four rotatif au Maroc, d'une capacité de 120.000 tonnes.
1950-1973 : Nouvelles usines. Fait marquants :
1952/53 : Construction de 4 cimenteries : Agadir, Meknès, Tétouan et Tanger.
1960 : Tremblement de terre à Agadir, le ciment de l’usine d’Agadir, épagnée, a servi à reconstruire la ville.
1972 :Décision de construire une cimenterie à Oujda dénommée CIMA par l’Office du Développement Industriel et la SNMC organisme