Chapitre 4: L'engagement civique dans la société française contemporaine

Aristote dans La politique, propose de distinguer deux notions qui trop souvent sont confondus. C'est celle de « république » et de « démocratie ». C'est deux notions ne renvoient pas aux mêmes critères distinctifs: – Le nombre de détenteur du pouvoir: Quand il y en a un seul c'est une monarchie; quand le pouvoir est détenu par un petit groupe d'individu, c'est une oligarchie; et quand il est détenu par le grand nombre c'est une démocratie. – Ce qui fonde la république c'est la finalité de l'exercice du pouvoir. S'il est utilisé pour servir l'intérêt général, on est dans une république; s'il est utilisé pour des intérêts particuliers, on est dans un régime corrompu. Une oligarchie peut être républicaine; une démocratie n'est pas nécessairement républicaine (une démocratie peut devenir une démagogie). Cependant, ce sont les démocraties qui ont le plus de chance d'être des républiques.

On assiste à une hausse du taux d'abstention; il a put atteindre des niveaux considérables. Aux élections européennes, le taux d'abstention est couramment supérieur à 50%, au référendum l'abstention a été supérieure à 60%... Les électeurs hiérarchisent les consultations, certaines élections sont plus populaires que d'autres (ex: les élections présidentielles sont populaires, et les législatives le sont moins). A la première élection présidentielle au suffrage universel direct, le taux d'abstention était autour de 15%; puis il a régulièrement augmenté, pour atteindre 28,4% en 2002 au premier tour, et 20,3% au second tour. Cependant, en 2007 le taux d'abstention est retombé à environ 16% aux deux tours. Mais en 2012, le taux d'abstention est remonté aux alentours de 20%. de plus, aux deux autres types d'élections (municipales et législatives), le taux d'abstention a continué d'augmenter, en particulier pour les élections législatives où le taux d'abstention a dépassé 40%.

I _ Les différentes