Hors de moi
I) D’une vision large à un personnage précis Les quatre premiers paragraphes, de longueur différente, commencent par une allusion à la ville : le mot « Verrières » ou le mot « ville apparaissent aux lignes 1, 6, 15 et 27. Mais l’angle de vision n’est pas le même et le regard est finalement attiré vers un personnage en particulier, « le maire » (L.25 et 39)
1) Présentation générale de la ville
a) Une vision de loin
Dans le premier paragraphe, la ville semble vue de loin, et ce que perçoit le lecteur, en situation d’observateur extérieur, est un ensemble d’éléments donnés au pluriel (« maisons, L.2, « toits » (L.2), « châtaigniers » (L.3), fortifications » (L.5)). Sont soulignées les couleurs « blanches » et « rouges » (L.2) et les formes (« pointus » (L.2), « colline » (L.3), « touffes » (L.3), « sinuosités » (L.4)).
b) Des indications géographiques, de l’extérieur vers l’intérieur
Dans le deuxième paragraphe, des indications géographiques générales (« montagne », (L.6), « Jura » (L.7), « cimes » (L.7)) attirent l’attention sur la présence d’un élément important sur le plan économique, le « torrent » (L.8). La description géographique est alors suivie d’informations d’ordre économique : il est question de l’industrie et des habitants. Toutes les informations sont données par un narrateur extérieur au point de vue omniscient qui connaît non seulement la situation géographique et historique, mais aussi le niveau de vie et ses causes.
2) L’intérieur de la ville
Le troisième paragraphe met le lecteur en situation de voyageur invité à entrer dans la ville par la formule « A peine entre-t-on dans la ville » (L.15). Celle-ci est d’ailleurs reprise par l’expression « en entrant à Verrières » (L.23). Le texte est alors marqué par l’insistance sur les perceptions auditives, exprimées par un ensemble de termes appartenant au champ lexical du bruit (« fracas » (L.15), « bruyante » (L.16), « bruit »