Humanisme
Durant ses études[->0] à Oxford[->1], Thomas More[->2] s'intéresse à la littérature grecque[->3] et latine et écrit des comédies[->4]. Il publiera en outre en 1510 une traduction d'une biographie latine de l'humaniste[->5] italien Pico[->6] della Mirandola[->7]. Il étudie par la suite le droit, et devient avocat. S'il hésite à mener une vie monastique, il choisit finalement de se consacrer à la politique[->8], et entre au parlement en 1504. C'est à cette époque qu'il devient l'ami proche d'Erasme[->9], avec lequel il traduit le philosophe Lucien[->10] ; Erasme lui dédicace notamment son 'Eloge de la folie[->11]'. Après s'être opposé au roi Henry VII[->12], Thomas More gagne une réputation d'impartialité, ainsi que la confiance de Henry VIII[->13]. Il devient ambassadeur et Grand Chancelier[->14]. Mais refusant de prêter le serment imposé par Henri VIII[->15] après sa rupture avec Rome[->16], il est décapité en 1536. Il est béatifié par l'Eglise[->17] catholique en 1886 et canonisé en 1935. Il est à l'origine du mot 'Utopie[->18]', du nom de son oeuvre[->19] la plus célèbre, dans laquelle est décrite une société idéale.
Erasme
D'origine modeste, Didier Erasme[->20] suit les enseignements de l'école des Frères de la Vie Commune. A dix-sept ans, il prend le nom de Desiserius Erasmus Roterodamus. Nommé prêtre[->21] à vingt-cinq ans, il est décidé à lutter contre l'obscurantisme[->22]. Il parcourt l'Europe[->23] à cheval, pour rencontrer ses amis humanistes[->24]. Entre 1500 et 1503, il publie les 'Adages[->25]' et le 'Manuel du Soldat Chrétien', puis réalise une traduction du Nouveau Testament[->26]. Il séjourne en Italie[->27], puis retourne en Angleterre[->28] chez Thomas More[->29] pour rédiger le fameux 'Eloge de la Folie[->30]'. Il regagne les Pays-Bas[->31] et fait de nombreux séjours à Bâle[->32], où il prépare l'édition[->33] de sa traduction de la Bible[->34], qui va déclencher l'hostilité des théologiens réactionnaires. L'influence