Pour Hume, le jugement de gout n'est pas quelque chose d'absolu qui se retrouve à l'intérieur d'un contexte social et culturel. Inversement, il croit que le jugement de gout est universel. Pour bien expliquer son point de vue et faire comprendre la logique de sa pensée il détaille au préalable les conditions qui entoure et caractérise le jugement de gout. D'abord, il fait la distinction entre jugement et sentiment. Le sentiment est toujours juste, car il ne fait référence à rien au-delà de lui-même. Le jugement lui par contre fait référence à un concept au-delà de lui même, il n'est donc pas toujours juste. Comme le gout se situe dans le sentiment, il n'y a donc à première vue rien qui puisse permettre de distinguer les jugements de gout entre eux. En d'autres mots ; la beauté n'est pas dans l'objet lui-même, mais dans l'esprit de celui qui la contemple. Puisqu'il en est ainsi, afin de découvrir quels sont les qualificatifs de la beauté il se tourne vers l'esprit plutôt que l'œuvre elle-même.
Comme Hume en donne l'exemple, certaine œuvre d'art, œuvre littéraire ou musicale traversent les époques et les cultures. Il est donc implicite que la perception de la beauté chez l'homme ne lui viens pas de son contexte historique ni même de sa culture puisque nombre d'œuvre sont reconnues comme sublime et grande à travers les différentes cultures et contextes historiques. Chez l'auteur, le jugement de gout est universel et pareil chez tous les hommes, car il provient de nos organes. Les hommes sont constitués des mêmes organes et c'est à travers eux que la beauté se révèle. Le fait que certains la voie mieux que d'autres vient du fait que les organes ne sont pas tous développé de la même manière chez les individus. Ceux dont les organes sont le mieux développés peuvent voir plus exactement et finement la beauté . Il y a quatre critères qui permettent à un homme d'être un excellent critique en la matière. Premièrement un esprit délicat, ensuite une pratique en la matière,