Il existe des cas d’incertitude au niveau de l’existence d’une personne physique, elle peut en effet s’avérer douteuse, c’est à dire que l’on ignore s’il est encore vivante ou non, on touche donc à l’absence ou la disparition, dans ce sujet nous allons nous pencher plus particulièrement sur le cas de l’absence et de la non présence, il convient cependant de rappeler que la non présence est issue d’un fait volontaire, c’est à dire que l’on sait que la personne est vivante et qu’elle a une personnalité juridique mais qu’elle se trouve hors d’état de manifester sa volonté par la suite d’un éloignement. il convient alors de rappeler que l’Art 112 du code civil définit l’absence qui ne correspond pas à la définition du langage courant. Juridiquement, est absente une personne qui a cessé de paraître à son, domicile ou à sa résidence sans que l’on en ai eu de nouvelles. On se trouve dans un état d’incertitude totale, la personne s’est comme volatilisée. Des lors il est nécessaire de prendre des mesures pour sauvegarder le patrimoine de l’absent et pour organiser la vie de ses proches. Il convient alors de se demander quelles sont les mises en place nécessaires quand une personne ou une famille se trouve dans une telle situation ? Notre droit distingue deux phases dans le régime de l’absence nous allons donc traiter dans une première partie La présomption d’absence qui correspond à une période où l’on va protéger les intérêts de l’absent parce qu’on estime que son retour est toujours possible ou regarder les mises en places effectuées par le non présent. Cette première phase correspond à une présomption de vie. Et dans une seconde partie la mise en place de la déclaration d’absence, plus le temps passe sans que l’absent revienne et sans qu’on ai de ses nouvelles et moins il y a de chances pour qu’il soit vivant et on ne peut pas éternellement protéger les intérêts de cette personne, donc il faut songer à protéger les intérêts de ses proches : inversion de la