Incontinence urinaire
1 / Définition du thème concerné
L’incontinence urinaire se définit par une perte accidentelle ou involontaire d’urine. Elle n'est pas une maladie mais une infirmité. Nombreuses sont les personnes âgées qui ont une incontinence grave et qui restreignent leurs liens sociaux, leurs sorties. Elles n'aiment pas avouer cette "tare" et pallient leurs fuites par des protections anatomiques. Ignorantes des possibilités thérapeutiques, l'incontinence chez la PA est un effet physiologique mais qui doit être traitée comme une maladie.
Cette incontinence peut aller de quelques gouttes à une miction complète. L’origine est souvent multifactorielle, nécessitant ou non le port de protections.
Il existe plusieurs formes d’incontinence urinaire :
L’incontinence fonctionnelle : incapacité pour une personne continente d'atteindre les toilettes à temps pour éviter la perte involontaire d'urine
Facteurs : Problème associé à l'environnement => faciliter accès aux toilettes (éclairage, tapis au sol avec adhésif, poubelle proche des toilettes pour jeter protection)
L'incontinence liée à l’effort : écoulement d'urine de moins de 50 ml lorsqu'il y a une pression abdominale augmentée
Facteurs : toux, éternuement, soulèvement d'un objet, exercice aérobic, changement position
L’incontinence urinaire par besoin impérieux : Ecoulement involontaire d'urine associées à une sensation forte, soudaine et impérieuse du besoin d'uriner.
Facteurs : contraction du muscle détrusor lié à une cystite, une urétrite, une tumeur ou un calcul rénal / effet médicamenteux, de la caféine ou de l'alcool
Dite également "incontinence par impériosité ou incontinence par hyperactivité vésicale"
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L’incontinence urinaire réflexe : Perte involontaire d'urine lorsque la vessie atteint un volume déterminé
Facteurs : dommages tissulaires causés par des cystites, une chirurgie pelvienne,
L’incontinence urinaire complète :