Introduction « Café bistrots l’espoir »

Les « cafés bistrots de l’espoir » ont un statut un peu particulier car ils n’ont pas d’objectif marchand. En effet, il faut savoir que les cafés-bistrots de l’espoir appartiennent à une coopérative appelé l’Automne, qui soutien les aidants naturels (quelqu’un ayant un membre de sa famille souffrant d’un handicap grave nécessitant une aide) dans leur quotidien. La coopérative de l’Automne passe par la maison de soutien aux aidants naturels (MSAN) pour financer les actions sociales (service de repas chauds par exemple). Cinq sources financent la MSAN : les collectes de fonds organisés par la coopérative l’automne, les subventions de l’Etat, les dons des commerces de la ville, l’achat de parts via les membres et donc les profits des cafés-bistrots l’Espoir.
Julie Lemaire, présidente de la coopérative, ouvrit le premier café-bistrot le 11 novembre 1995 sous forme de cybercafé, internet venant d’arriver. Afin de sensibiliser les clients à l’action sociale de la coopérative, elle veille à laisser des documentations sur la MSAN et forme ses employés à la promotion de la Maison. L’esprit des cafés-bistrots se veut convivial et chaleureux, ce qui contribua au succès de l’enseigne.
A la fin des années 90, Julie Lemaire décida de mettre fin à l’activité de cyber cafés de ses bistrots pour mettre en avant la qualité et l’origine des produits. Les produits sont certifiés commerce équitable et d’origines biologique et répondent strictement à la charte de la coopérative. Au même moment, un autre cafés-bistrot est lancé, prés de l’université de Sherbooke. L’enseigne est alors un succès auprès de la clientèle.