Inventaires
Professeur : Maria Julia Zaparart
U.N.L.P.
« L’esthétisation du traumatisme dans Inventaires »
Etudiant: BEURY Clément Didier
Legajo 99865/7
Mail: beury@hotmail.fr SOMMAIRE
INTRODUCTION……………………………………………………………………….03
I - LE CONTRASTE PASSE PRESENT ……………………………………………..04
I-1- L’effet de parole spontanée…………………………………………………………..04
I- 3- Les artifices de la mise en scène……….…………………………………………….06
I- 4- L’’objet, métonymie entre passé et présent………………………………………….08
II – LA MEMOIRE TROUEE…………………………………………………………10
II-1- L’oubli des faits et de soi……………………………………………………………11 II-2- l’obsession du souvenir…………………..………………………………………….14 II-3- l’intime et le collectif………………………………..………………………………15
CONCLUSION……………………………………………………………………….…17
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………....18
Introduction :
Jean Pierre Ryngaert affirma dans lire le théâtre contemporain en 1993 que « tout se passe comme si le théâtre d’aujourd’hui en revenait obstinément à aujourd’hui et que tous les évènements convoqués se revivaient ou se jugeaient à l’aune du présent. (…), l’impatience d’une époque où la perception de l’instant primerait sur un long travail de la reconstitution précise de l’histoire ».
Apres le théâtre d’avant-garde des années 50, une nouvelle dramaturgie, dans les années 80, se dédouane de tout militantisme politique et tente de répondre à une question plus fondamentale : Quel sens peut-on encore donner au discours face à l’histoire? Comment dire et représenter le réel et comment narrer les faits de l’Histoire? Cette dramaturgie postmoderne posera les bases d’une fragile relation entre la littérature et le théâtre en ce qui concerne la reformulation des souvenirs et des histoires sur scène.
Philippe Minyana, dans sa pièce Inventaires, revisite les codes du théâtre afin de nous faire réfléchir sur les lacunes de la mémoire pour représenter nos histoires passées.