Jacques le fataliste
I) Un genre négligé (XVIème)
Siècle humaniste. Peu de romans sont représentatifs de cette époque sauf Rabelais avec Gargantua. Ces romans ont pour but de faire rire, réfléchir et de faire une critique de la guerre et de l’éducation.
II) Le romanesque baroque (1ère moitié du XVIIème)
Siècle baroque. A cette époque, les romans « héroïques » sont inspirés des romans de chevalerie ou roman « comique » qui peignent la vie quotidienne avec des intrigues foisonnantes (intrigue abondante) et des héros protéiformes (diverses formes et change souvent). Le roman sert à faire rêver et à faire rire.
III) Le moraliste classique (2ème moitié du XVIIème)
Siècle classique. Le roman, marqué par l’esthétique baroque, n’est plus vraiment à la mode. En revanche, la nouvelle se développe. Et la dimension historique est très importante à cette époque. Le roman sert ainsi à peindre l’Histoire e a éduquer comme avec La princesse de Clèves de Madame de Lafayette.
IV) Le temps des audaces (XVIIIème)
Siècle des Lumières avec le libertinage. A cette époque, deux formes dominent, le roman par lettre et les pseudo-mémoires. Une certaine originalité thématique (peinture des mœurs de l’aristocratie décadente) et formelle comme avec Jacques le Fataliste de Diderot. Le roman, par les lettres est un bon moyen pour contourner la censure puis pour analyser les mœurs. Laclos écrit Liaisons Dangereuses.
V) Roman du moi (1ère moitié du XIXème)
Siècle romantique. Les romans sont à dimensions autobiographiques dans lesquels les romanciers confient leur mal du siècle. Les auteurs font une introspection (observation des états de conscience et de la vie intérieure) et permettent de soulager les peines.
VI) Le roman et le réel (2ème moitié du XIXème)
Siècle réaliste et naturaliste. Dans les romans, le désir d’appréhender le réel est présent, toutes les catégories sociales entre en littérature et le corps n’est plus ignoré. Le roman permet ainsi de mieux comprendre le réel et de