Jeunesse hitlérienne
Biographie
Jean Giono, écrivain du XIXème siècle est né en 1895 à Manosque, en Provence. Il est un adolescent plutôt rêveur jusqu'en 1914 où il connaît brutalement l'horreur des tranchées. Il se réfugie dès lors dans la littérature. Son premier roman, Colline, en 1928, séduit par le paysage provençal et par la présence de la nature, qui sont pour lui, les vraies richesses du monde. À la libération, Giono est accusé à tort de collaboration. Il oriente alors ses œuvres dans une direction nouvelle, il puisse dans cette incompréhension une vigueur nouvelle, teintée d'ironie. Il écrit alors Un roi sans divertissement en 1947. Giono meurt à Manosque en 1970, dans cette ville qu'il n'a jamais quittée.
Contexte historique et place de l’auteur dans l’histoire de la littérature
Lors de la première Guerre Mondiale, il part au front où il découvre l’horreur, le massacre et la cruauté des hommes. Cette phase douloureuse de sa vie provoqua en lui un pacifisme à toute épreuve qu’il ne niera jamais. Il a même affirmé qu’il aurait dû déserter, car faire la guerre c’est accepter l’horreur.
Durant les années, qui séparent les deux guerres les plus effroyables du XXe, Giono publie plusieurs livres. Il apparaît dans ses premières œuvres comme le chantre de la nature, son lyrisme pastoral célèbre les forces de la nature et la vie simple au contact de la nature.
Durant la seconde Guerre Mondiale, Jean Giono est attaqué de toutes parts. Il est tout d’abord emprisonné à deux reprises, en 1940 et en 1944, pour pacifisme affiché mais il est relâché au bout de quelques mois, faute de preuves solides.
Cependant Bien qu’il cache des juifs à Manosque et entretient des liens avec la Résistance, il est accusé de collaboration pour avoir publié en 1942 un roman en feuilleton dans une revue vichyste, la Gerbe, dans laquelle écrivent Céline et Bernanos. De plus, le régime de Vichy Prônant un retour à la terre, à l’artisanat, à la cellule familiale ainsi qu’à