Texte de J-M Brohm « Les shootés du stade »

« La Sportivisation de l'espace public »

Biographie et idées principales de l'auteur :

Jean-Marie Brohm est un sociologue, anthropologue et philosophe français, né le 14 décembre 1940 à Mulhouse.Élève à l'école normale supérieure d'éducation physique de 1960 à 1963, il est reçu au CAPEPS et exerce au lycée Condorcet le métier de professeur d'éducation physique et sportive1.
Après avoir passé une thèse d'état en 1977, il quitte le lycée en 1988 pour devenir professeur à l'université des sciences de l'homme de Caen dans le département des sciences de l'éducation1, puis plus tard, professeur de sociologie à l'Université Montpellier III.
Il a été le fondateur et l'animateur du groupe Quel Corps ? (1975-1997)2, membre du comité de rédaction du mensuel Répertoire et est actuellement directeur de publication de la revue Prétentaine. Il est l'auteur de plusieurs dizaines d'ouvrages, notamment sur la sociologie critique du sport.

Pour Brohm la «théorie critique du sport » est fondée sur trois axes principaux :
1) Le sport n'est pas simplement du sport, c'est un moyen de gouvernement, un moyen de pression vis-à-vis de l'opinion publique et une manière d'encadrement idéologique des populations et d'une partie de la jeunesse
2) Le sport est devenu un secteur d'accumulation de richesse, d'argent, et donc de capital
3) Le sport constitue un corps politique, un lieu d'investissement idéologique sur les gestes, les mouvements

Résumé du texte :

De nos jours, le sport devient une immense société de spectacle de la compétition qui se traduit par une publicité qui a été multiplié par 10 en une vingtaine d'année. En effet, tout est fait de façon à attirer l’œil et ainsi attirer le spectateur. Aujourd'hui, la saturation de l'espace public s'exprime dans la multitude de spectacles sportifs qui sont de plus en plus médiatisés ( la coupe du monde de football, les championnats du monde de baskets, le Superbowl, etc...),