Kant, fondements de la métaphysique des moeurs

929 mots 4 pages
Kant : fondement de la métaphysique des mœurs – section 1 (FMM)Dans la préface du FMM, Kant explicite ce qu’il poursuit en écrivant un tel ouvrage. Kant va tout d’abord s’intéresser aux jugements communs, quotidiens des hommes en matière morale. Kant va étudier ces jugements et essayer de trouver les conditions rendant possible ces jugements. De cette étude, il espère pouvoir trouver le principe moral qui serait à l’œuvre dans tous nos principes / jugements moraux.Analyse paragraphes 1 et 2Dans …afficher plus de contenu…

Ainsi, ces dispositions généralement considérées comme bonnes peuvent devenir extrêmement mauvaise si elles servent de mauvais dessein. Elles ne sont, donc pas bonnes sans restriction. La valeur morale de ces biens dépend de leur usage et donc leur valeur morale est relative et donc le caractère bon de ces objets ne dépend pas de ce qu’ils sont en soi (que de leur utilisation). À travers ces exemples, on comprend ainsi que ce qui ne peut être véritablement bon que ce qui l’est en soi. Kant suit ici le jugement commun, qui considère que la seule chose bonne en soi est la volonté bonne. On se demandera ici si Kant ne commet pas un sophisme. La volonté bonne diffère de tous des autres objets : on sait qu’elle est bonne par …afficher plus de contenu…

Dans cette optique, une fin doit nécessairement arriver et tous les phénomènes n’existent qu’en tant qu’ils participent à la réalisation d’une telle fin, (un phénomène a lieu parce qu’il participe à la réalisation d’une cause future). (vs Comte) Il est important de souligner que Kant ne postule pas que la nature soit véritablement organisée en vue d’une fin mais que ce principe téléologique peut être utile à notre connaissance si on en fait un usage prudent.Kant part du principe que tout être vivant serait organisé en vue d’une fin et donc que tous ces organes et faculté, doit être organisé, afin de permettre l’accomplissement d’une telle fin. L’homme étant un être doué de

en relation