Kjini

290 mots 2 pages
Le naturalisme et la critique sociale

En France, au milieu du XIXe siècle, l’intérêt pour la psychologie et les problèmes sociaux donne naissance au naturalisme. Pour ce mouvement, l’art est investi d’une mission de progrès, qui passe par la description objective du monde réel. Les valeurs spirituelles qu’avait cultivées le romantisme y sont abandonnées et même combattues. Influencés par le développement de la science et par les théories de Charles Darwin, les naturalistes voient dans l’hérédité et le déterminisme social l’origine des actions humaines. Leur chef de file, Émile Zola, compare l’auteur dramatique à un physiologiste, chargé d’exhiber la maladie pour pouvoir la guérir. Le théâtre et la littérature doivent en conséquence insister sur les plaies de la société.
Se détournant du culte romantique de la beauté, le théâtre naturaliste trouve son terrain d’expérimentation sur la scène du Théâtre-Libre, ouvert par André Antoine en 1887. Il explore les aspects les plus sombres de la société. Selon le mot du dramaturge français Jean Jullien (1854-1919), les naturalistes présentent "des tranches de vie, mise sur scène avec art". Théoriquement, une pièce naturaliste ne doit avoir recours qu’au minimum de ressorts narratifs. Dans la pratique, l’usage de péripéties et d’effets dramatiques permet d’accroître l’efficacité de la peinture de mœurs, comme en témoignent les pièces d’Henry Becque.

Les théories dramatiques naturalistes s'expriment largement hors de la France : en Allemagne avec Gerhart Hauptmann, en Italie avec Giovanni Verga, en Scandinavie avec Henrik Ibsen et August Strindberg, ou en Russie avec Anton Tchekhov.

L’écrivain irlandais George Bernard Shaw est influencé par Henrik Ibsen, mais en retient surtout l'aspect "polémique sociale" plutôt que la réflexion

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