L’égalité des chances.

Introduction :

L’égalité des chances fait de l’école un lieu ouvert à tous où ne doivent pas se répéter les inégalités sociales. L’école doit offrir les mêmes chances de progrès et de promotion sociale à des élèves venus d’horizons culturels différents.
Depuis les années 60, l’école s’est beaucoup transformée du point de vue de la population scolaire. Ces transformations se sont accompagnées d’une très grande diversité de l’origine des élèves.
Comment cette diversité est-elle traitée à l’école ? Peut-on donner à tous, les mêmes chances d’apprendre ?

a. Démocratisation de l’école.

Au début des années 60, l’école était très sélective. Elle était caractérisée par une frontière entre le primaire et le secondaire : 1 enfant sur 2 ne parvenait pas en collège. Ceux qui y parvenaient, entraient dans des filières séparées qui les destinaient à des carrières sociales en fonction de leur appartenance sociale : par exemple un fils d’ouvrier devenait ouvrier spécialisé.

Les gouvernements successifs de l’époque ont voulu démocratiser l’école et l’ouvrir à tous pour qu’il y ait une véritable égalité des chances de réussite donnée à tous. En 1959, la prolongation de l’obligation scolaire est donc poussée jusqu’à 16 ans.

b. Le « collège unique » généralisation de l’accès au collège.

En 1975, ministre Haby supprime toutes les filières au sein du collège et crée le « collège unique » pour l’ensemble des jeunes de 11 à 15 ans espérant donner à tous les mêmes connaissances de bases. Le collège cesse d’accueillir une minorité et prend en charge la totalité d’une classe d’âge.

c. L’allongement des scolarités.

La scolarisation en masse s’est poursuivie du collège au lycée. En 1985 dans la «loi d’orientation sur l’enseignement » le ministre Chevènement a pour objectif d’amener 80% d’une classe d’âge au niveau du bac.

La généralisation de l’accès à l’enseignement secondaire s’est traduite à la