La bete humain -exposé : jacques un personnage marqué par son destin
I Un mal qu’il ne peut maîtriser malgré ses efforts (Etude du premier paragraphe)
- Prouver que le texte nous fait entrer dans l’esprit perturbé de Jacques :
Après première phrase narrative, point de vue omniscient, très long passage en point de vue interne de Jacques : discours indirect libre qui permet au lecteur de pénétrer dans l’agitation de ses pensées. Ponctuation expressive : exclamatives, juron, répétition de mots qui traduisent le trouble.
Entrecoupé par quelques retours du narrateur externe pour décrire les postures et attitudes de Jacques . - Montrer que le désir de meurtre est associé au désir amoureux normal : deux lexiques présents dans les mêmes phrases : celui du désir amoureux : « fièvre grandissant, affolante du désir, éveil de la puberté », « posséder » « chair, plaisir, envie » (deux fois) qui expriment la sensualité de Jacques et le champ lexical de la violence meurtrière qui constitue son « mal » : « tuer » (3 occurrences), « planter », « égorger ». La pulsion meurtrière est bien associée à la vision de la femme dénudée « dès qu’il l’avait vue », « cette gorge chaude et blanche » et au désir qu’elle suscite. - Montrer que Jacques en parle comme d’une maladie mais qu’il ne décrit pas les symptômes :
Champ lexical de la maladie : « fièvre », « convulsifs » pour « les sanglots », « guéri », « mal abominable ». Nombreux termes qui amplifient les effets du mal comme l’adjectif « abominable » : hyperbole qui montre un degré extrême, jugement porté par jacques sur ce qui lui arrive.
Dans le deuxième paragraphe : amaigrissement lié à « l’appréhension et la honte de ses crises », subites pertes d’équilibres. Mais pas « mauvaise santé » générale. - Montrer que Jacques produit la compassion du lecteur car il lutte contre lui-même( « s’i ne s’était pas cramponné aux herbes, il serait retourné là-bas, en