La bioéthique
INTRODUCTION :
La bioéthique est une partie de l’éthique qui est apparue, en tant que « champ » ou « discipline » nouvelle, dans le courant des années 1970 et des interrogations au sujet du développement de la biomédecine et des technosciences
Adoptée en 1997, la Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme est l’aboutissement des travaux d’élaboration conduits au sein de l’UNESCO à partir de 1993.
Elle s’inscrit dans la ligne de réflexion, connue sous le nom de « bioéthique », apparue dans les années 1970. À cette époque, en effet, fut mise au point la technique du « génie génétique », qui permet de doter un être vivant d'une caractéristique nouvelle en modifiant son patrimoine génétique. Ce pouvoir nouveau de transformation du vivant conféré par la génétique, en provoquant l'inquiétude, y compris parmi les savants, a suscité un courant de pensée sans précédents. La bioéthique – réflexion sur les principes devant guider les actions humaines face au véritable défi que la génétique adresse à l'humanité – est née de la perception des dangers potentiels attachés aux utilisations de la biologie et de la génétique en particulier pour la production d’organisme génétiquement modifié.
HISTOIRE
Dès les années 1980, l'apparition de techniques nouvelles de reproduction humaine, telle la fécondation in vitro, a sensibilisé encore davantage l'opinion et conduit les décideurs publics à se préoccuper du sujet. Des comités d'éthique ont vu le jour, nés d'abord d'initiatives individuelles puis nationaux (comme le Comité consultatif national d'éthique français, premier du genre à avoir été créé dans le monde en 1983), et ce dans un nombre croissant de pays. Des lois sont par ailleurs intervenues, notamment en Europe, pour fixer les règles applicables aux situations nées des avancées de la biologie et de la génétique, en ce qui concerne en particulier l'assistance médicale à la procréation, le diagnostic prénatal, les greffes