La chevelure de Guy de Maupassant a été publiée pour la première fois en France dans la revue Gill Blas le 13 mai 1884. Ce récit, appartenant au courant du réalisme, est une nouvelle fantastique dans laquelle un individu raconte a travers de son journal intime son obsession pour la chevelure d’une femme. Elle fait également partie du nouveau courant fantastique ou on accentue la folie, en effet, dans l’extrait on peut remarquer que le personnage principal entretient une relation étrange avec les objets. On peut remarquer cet attitude douteuse dans son rapport avec le meuble et avec la chevelure.
Le propriétaire du journal intime entretient une relation étrange avec son nouveau meuble antique. C’est la grande tentation qu’il a éprouvé en regardant le bibelot qui l’a poussé à l’acheter même s’il n’en avait pas besoin, certes l’énumération de ses sentiment le prouvent : >(lignes 8 à 12) . Cette grande variation des sentiments qu’envahissent le narrateur lorsqu’il aperçoit le meuble pour la première fois peut être comparé à un coup de foudre d’une personne en apercevant une deuxième, la gradation des sentiments accentue cette comparaison avec l’amour. Une fois avoir satisfait son désir en ramenant ce précieux objet chez lui, il ressent un bonheur indescriptible d’être a ses cotes. En effet la comparaison suivante le prouve:> (ligne 16). D’un autre cote, il éprouve un désir sexuel pour l’objet >(lignes 20 et 21) Puisque au début du récit le narrateur dit n’avoir jamais connu l’amour, la comparaison avec une femme, et la personnification du meuble prouvent que l’homme aperçoit cet objet comme un être avec une âme dont il est en train de tomber amoureux . Ainsi son premier amour l’envahit et il oublie son monde extérieur, puisqu’il passe tout son temps aux cotes de ce meuble. Cet ainsi qu’il retrouve son secret caché, une