La communication est ses tabous
I / la dépression dans les medias.
La communication contemporaine se montre souvent agressive, humoristique, tapageuse, décalée, elle n’hésite pas à choquer, offenser, pourtant, elle met des gants et avance à pas mesuré lorsqu’elle s’aventure sur un terrain miné pas les tabous et les préjugés.
Alors que les Français sont les premiers consommateurs de psychotropes, et que la dépression touche entre 5 à 7% de la population, la France ne semble pas prête à faire tomber les tabous, celui de la difficulté de vivre. Souvent jugée honteuse, la dépression se cache, se dissimule, mais elle n’est que très rarement assumée, dans une société où l’image individuelle doit répondre à un idéal de perfection, de force et de réussite. Alors comment oser aborder ce sujet sans que ce ne soit un échec, un sujet ignoré parce que trop dérangeant ?
Comment communiquer sur les troubles psychologiques alors qu’ils restent encore tabous dans notre société ?
Certains annonceurs osent aborder ces sujets si tabous, c’est ainsi qu’émerge progressivement des publicités sur les troubles psychologiques. En effet, la GMF aborde la dépression dans sa nouvelle campagne de publicité pour une assistance psychologique, qu’il est possible de choisir lors d’une souscription à une assurance. La dépression y est abordée en toute dignité, sous sa forme la plus simple, le replie sur soi. La GMF a confié sa conception à l’agence Altavia Mindeos. La GMF n’est pas la seule à se lancer sur ce terrain, les laboratoires Sanofi-Synthélabo on récemment financé une campagne nationale contre l’insomnie.
Il serait intéressant d’étudier l’évolution des mentalités vis-à-vis des troubles psychologiques, des hôpitaux psychiatriques ou encore de la prise de psychotropes. D’étudier l’impact et les avis sur le consommateur.
Afin de ne pas choquer au point de produire le dédain, l’indifférence, le déni, la communication et plus précisément