La conscience :
« L’être de la conscience, c’est la conscience d’être » Sartre -> autrement dit la conscience de soi.
La conscience installe chacun dans un rapport direct de soi avec soi donc la dimension personnelle de la conscience est un universelle d’où la question « Qu’est-ce que ce moi ? »
J’ai la conscience d’être un sujet incarné mais de ne pas me confondre pourtant avec mon corps dont je dis qu’il est mien.
L’hypothèse dualiste de Descartes :
Ce moi, càd l’âme par laquelle je suis ce que je suis est entièrement distinct du corps ; c’est en doutant de toute réalité matérielle y compris celle de mon corps que j’ai pu affirmer « je pense donc je suis »
Substance = réalité fondamental, première, support permanent de certain attribue (Dieu)
Substance qualifie l’Essence = propriété fondamental qui définit un être ou une réalité quelconque. (Triangle)
Donc je suis une substance dont toute l’essence ou la nature n’est que de penser.
Donc pour Descartes, deux substances (dualisme) : l’esprit, l’âme (essence = pensée) et la matière, le corps (essence = étendue)
La portée épistémologique (philosophie des sciences, théorie de la connaissance) de cette hypothèse :
La conception Cartésienne de l’âme est en rupture avec la tradition qui considère l’âme comme un principe vital.
Pour Aristote tous les êtres vivant ont une âme (sensitive, végétative et intellectuelle). «L’âme est cause et principe du corps vivant »
Au 17e siècle l’âme = fonction pensante qui n’a rien à voir avec le fonctionnement vital car la vie relève d’un mécanisme corporelle.
Etude du vivant essentiellement mécaniste et symétriquement l’esprit peut être étudié et connu par une science propre (psychologie)
DONC âme = principe immatériel à vocation à survivre au-delà de la mort du corps DONC l’immatérialité contient en droit sinon en fait l’immortalité.
Discussion de l’hypothèse :
« Je pense » sans le corps ?
Si les mots sont distincts les réalités qu’il désigne sont