La controverse de valladolid
1903 mots
8 pages
Thomas Mann a dis, “Personne ne contestera que le Mexique au temps de sa découverte possédait une culture, mais personne ne prétendra qu’il était alors civilisé. La culture n’est assurément pas l’opposé de la barbarie. Bien souvent, elle n’est au contraire qu’une sauvagerie d’un grand style (...). La culture est une certaine organisation du monde, et peu importe que cela puisse être sauvage, sanglant et terrifiant. La culture peut inclure des oracles, la magie, la pédérastie, des sacrifices humains, l’inquisition, des autodafés, et toute espèce de cruauté.” Une personne est dite « barbare » si elle a un comportement inhumain, contraire aux valeurs morales de la société. Elle est généralement perçue d'une grande cruauté. Au XVIe siècle, les humanistes avaient une foi en l'être humain. Ce mouvement a incité de nombreux artistes à en savoir plus sur les peuples « sauvages » en voyageant en terre inconnue. Ces voyages ont permis d'avoir une vision nouvelle de ces peuples qui étaient alors étrangers. En quoi le fait d’être d'évoquer la vie des peuples « barbares », nous amène-t-il à réfléchir sur nous, peuples « civilisés » ? Dans un premier temps nous évoquerons la remise en question apportée par les populations « barbares » aux peuples civilsés puis nous on démontrerons les limites.
Les multiples voyages et réflexions ont permis une remise en question chez l'Homme grâce aux autres populations qui ont permis d'ouvrir les yeux sur plusieurs faits. Tout d'abord, le portrait dressé des « barbares » diffère d'un écrivain à un autre. Pour certains, les peuples d'amériques, du « Nouveau Monde » sont semblables à des animaux, et doivent donc être traités comme tels. Tandis que pour d'autres tels que, Montesquieu, la défense des Indiens d'Amérique et le sort qui leur était réservé sont des causes importantes qu'ils dénoncent en utilisant l'ironie ou pas. Un autre auteur, Jean de Lery, brise les stéréotypes et dévoilent les réelles valeurs des peuples dis