La crise grecque
Pour combler la dette la Grèce emprunte de l'argent en émettant des obligations qui prennent la forme de titres de créances achetés à l'État par des investisseurs institutionnels (banque nationale, fonds de pension, compagnies d'assurance,...) des intérêts st versés à intervalle régulier aux créditeurs, ce sont les intérêts de la dette. Les agences de notation: Moodys, Standard & Poor, Fitch notent notamment en fonction de la taille de la dette afin de mesurer les perspectives de remboursement: plus la note est élevée, plus les intérêts de la dette grandissent. En décembre 2009 elles ont toutes abaissées la note de la dette Grecque et ont même estimés qu'elle pouvait être encore abaissée en 2010. En parallèle, certaines bqs privées, grâce aux obligations d'État qu'elles ont achetées; négocient des CDS: des assurances garantissant le paiement de l'obligation jusqu'à son terme. Elle prêtent aussi de l'argent tout en spéculant que la Grèce ne pourra pas rembourser les intérêts de la dette. Si le cours des CDS augmente, les marchés deviennent méfiant, il est alors difficile ) la Grèce d'emprunter. Et, si la Grèce ne peut plus rembourser ses emprunts à échéance elle est alors déclarée en défaut de paiement ce qui peut se répercuter sur toute la zone euro: sur les pays créditeurs comme la France et l'Allemagne où les banques ont massivement investis dans les obligations et qui perdraient alors l'argent prêté mais aussi les pays en difficulté financière (Portugal, Irlande,...). Afin d'éviter un effet domino pouvant toucher toute l'Europe , la France et l'Allemagne qui ont un risque de défaut de crédit très faible ont accordés des garanties financière en Mars, des garanties encore théoriques pour rassurer les marchés. En contrepartie l'Etat hellénique s'est