La crise politique de 1358

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Le roi doit vivre du sien et pour cela, il dispose de deux moyens : la mutation de la monnaie qui lui permet d’engranger des bénéfices à chaque nouvelle frappe et l’impôt, quoi que plus délicat en vertu du « Quod omnes tangit » mais l’impôt, pour les représentants des EG vaut toujours mieux que la mutation.
La réformation du royaume : il y a une volonté croissante de réformer le royaume à mesure que s’affirme le pourvoir royal, à partir des ordonnances de 1254 et 1302. Les EG ont ébauché un programme qui privilégie la qualité à la quantité des officiers royaux, une bonne monnaie et un impôt contrôlé. 3 courants se dessinent dans cette volonté de réformation : la noblesse et le clergé, principalement ceux du Nord et Nord-Est qui recherchent la défense de leurs privilèges menacés par le zèle des agents royaux. Leurs revenus sont affectés par l’impôt et par la dévaluation de la monnaie ; les bourgeois des villes, les commerçants notamment qui font fonctionner les grandes places comme Paris et qui se reconnaissent dans l’action d’Etienne Marcel. Ils sont garants d’une paix et d’un certain ordre. Mais il n’y règne pas forcément une unanimité car les grandes familles des Finances s’enrichissent et se rapprochent de la noblesse ; le courant navarrais mené par Charles le Mauvais qui est un mix des deux. Le De moneta de Nicolas Oresme affirme que la monnaie appartient à la communauté du royaume et non au roi seul.
Une monarchie contrôlée : après la bataille de Poitiers où Jean le Bon est fait prisonnier et c’est son fil, le dauphin Charles âge dé 18 ans et inexpérimenté qui prend les rênes du gouvernement. A mesure des batailles perdues par l’armée essentiellement composée par la noblesse, la population commence à l’accuser d’incompétence et s’en défie. Le dauphin convoque alors les Etats du Languedoïl (dont il se serait volontiers passé en raison de la forte critique de sa politique) qui se tiennent le 17 octobre 1356 : les élus devraient établir l’assiette de

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