La destruction créatrice
Dans la vision de J.A. Schumpeter, la destruction créatrice repose sur l’innovation ou la prise de risque individuel, c'est-à-dire des entrepreneurs, qui impulsent la croissance. Selon Schumpeter, les innovations qui sont à l’origine de cette croissance rompent avec une situation d’équilibre préexistante, créant ainsi le déséquilibre et l’instabilité. Ces innovations, qu’on pourrait qualifier de révolutions, renouvellent périodiquement le tissu industriel. Il y a deux types d’innovateurs, les entrepreneurs innovateurs qui doivent être créatif en plus d’être volontaire et travail, et les innovateurs gestionnaires qui se contentent de gérer leur entreprise tout en copiant les innovations. S’opposer à l’innovation reviendrai à brider la croissance, c'est-à-dire que l’économie fonctionnerait selon le principe du circuit économique. Et si certains entrepreneurs sont tentés d’innover, c’est pour le profit qu’elles génèrent : elles mettront l’entrepreneur dans une situation de monopole. Car si l’entrepreneur est dans cette situation-là, c’est qu’il a soit créer un nouveau produit, et donc il est le seul à en fabriquer et à le proposer sur le marché, soit il a innové en matière de production c'est-à-dire de nouveaux procédés, il aura naturellement des coûts inférieurs à ceux de ses concurrents. On parle de rente du monopole. Il en résulte que les innovations nouvelles conduisent à l’obsolescence des