La division du travail selon smith
Adam Smith distingue deux types de division du travail : une division sociale du travail et une division technique du travail. I. La division du travail
Adam Smith (1723-1790) distingue deux types de division du travail : une division sociale du travail et une division technique du travail. La première est la répartition des activités entre les différents membres de la société, la deuxième renvoie à la répartition des tâches à l'intérieur de l'entreprise et la spécialisation des travailleurs qui en découle.
Ainsi, a division du travail a pour origines le penchant naturel des hommes à l'échange qui les conduit à se spécialiser dans l'activité pour laquelle ils sont le plus efficaces. Smith évoque également la métaphore de la main invisible qui conduit les hommes à poursuivre leurs intérêts individuels et à réaliser de la meilleure des manières leurs tâches, cela a pour conséquence la satisfaction de l'intérêt général et l'harmonie sociale.
II. Les effets de la division du travail
Pour Smith, la division du travail permet d'accroître la productivité du travail par trois effets : le meilleure habilité et dextérité des travailleurs spécialisés sur une tâche simple et élémentaire, le gain de temps à ne pas passer d'une tâche à une autre et enfin la possibilité d'intégrer du progrès technique dans l'entreprise (via la mécanisation des tâches les plus simples par exemple).
Précisons que Smith considère le progrès technique comme endogène car il devient une conséquence de la division du travail. Ainsi, la division du travail contribue à augmenter la quantité de richesses produites et les flux d'échanges entre les hommes puisque les marchés sont plus étendus (les débouchés augmentent). Cet élargissement des marchés entraîne en retour un approfondissement de la division du travail.
Smith considérait également les barrières à l'échange international comme un frein à la division du travail et donc à la